Bons, reçus, récépissés, actions, obligations,....


Pour le plaisir, vous trouverez ci-dessous divers documents n'ayant pas nécessairement de valeur fiduciaire, mais ayant une relation directe ou indirecte avec les payements à différentes époques.

  • La Ferronnerie Bouillonnaise a été fondée après les élections communales de 1895 pour empêcher les pressions exercées sur les ouvriers catholiques par les patrons des usines métallurgiques bouillonnaises, quelques personnes décident de fonder une Société en nom collectif pour donner du travail à ces ouvriers.
  • Les fondateurs furent l'ingénieur Louis Rogissart, le notaire Marquet, Augusta et Hippolyte Labouverie, mademoiselle Caprasse et Désiré Bodart.
    En 1897, l'usine fonctionne avec 30 ouvriers, en 1940 elle en emploi 146. On y fabrique de la quincaillerie de bâtiment, des charnières, des loquets, des poignées de meubles, des poulies à gorges, des entrées de boîtes à lettres, de la quincaillerie funéraire etc.

  • Les débuts sont difficiles. Le premier directeur Rogissart démissionne vers 1898. Le notaire Marquet le remplace. 
    Malgré cela, l'affaire continue à péricliter. En 1903, Georges L'Hoir devient ingénieur-directeur de l'usine. De nouveaux capitaux permettent de développer l'usine en installant une fonderie et une centrale électrique qui fournira du courant électrique à la ville en 1905.
    En 1910, l'usine commence la production d'articles en aluminium. Elle fermera en 1970 et fusionnera avec l'usine « Devilca » de Bouillon plus connue sous le nom de "Camion".
    Les bâtiments de l'usine seront démolis en 1981. Le Musée Ducal de Bouillon possède une section métallurgique où sont exposées les productions des trois anciennes usines de la ville et d'autres documents d'archives.
    (source: Roger Nicolas, archiviste de la ville de Bouillon)

  • Les signataires de l'obligation sont Mr L'Hoir, directeur-ingénieur, et le baron Paul de Moffarts, Mr L'Hoir résidait à la Ferronnière (actuel restaurant éponyme) que certains Bouillonnais avaient baptisée, à l'époque, le Château L'Hoir. Les deux autres documents sont cosigné par Maurice Corbiau

 

octroi de la ville de Bouillon  1847

carte récépissé -1951 - La Ferronnerie Bouillonnaise

récapitulatif fourniture bierre(sic) - 1839 - M. Dachy


 

Location bancs et chaises de l'église  - 1847

 

facture fabrication de clefs de la ville pour la venue de Guillaume des Pays-Bas en 1823

 

mandat - 1935 - La Ferronnerie Bouillonnaise

 


pour mieux réaliser: en 1846, le salaire jour d'un ouvrier agricole (sans nourriture) est de 1,13 F pour un homme et 0,6 F pour une femme !!!